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mercredi 28 novembre 2012

"Mascarade" du 03 au 08 décembre à la salle El Mouggar, Féhom ?






Lyes Salem, César du meilleur court-métrage avec "Cousines" en 2005, passe aux manettes du long-métrage et signe, sur un ton délibérément léger et joyeux, une petite foire désordonnée et sympathiquement anodine.
Qu'évoque le mot mascarade(s)? Une certaine hypocrisie,une façon de déguiser son comportement,un jeu social dont personne n'est dupe,mais aussi un divertissement léger qui cache une critique plus grave: tout ce que recèle le film de Lyes Salem... 
L'action se passe dans un village algérien qui a pour décors les Aurès,du sable, et des hommes. Mounir, marié et père de famille, "frimeur" et complexé, se proclame pompeusement "Ingénieur en horticulture" et non jardinier,et rêve de grandeur mais comment y accéder quand sa propre soeur, atteinte de narcolepsie,est la risée du village ? Tout le film va donc reposer sur le mensonge et le déguisement social,et la force du réalisateur est de tout faire passer par le rire à la façon des comédies italiennes des années 60, avec ce que cela suppose de rythme et de mordant.Milieu plein de naïveté et de rouerie où le paraître est plus important que l'être, et où on ne prête qu'aux riches; belle performance de L.Salem, également acteur, en fanfaron.

Si vous voulez vous faire votre propre avis, rdv à la salle El Mouggar du 03 au 08 Décembre

samedi 10 novembre 2012

Athmane Ariouet, portrait d'un grand comédien Algérien





Athmane Ariouat, originaire de Barika dans les Aurès à Batna, en Algérie, est un acteur algérien. Il a joué dans plusieurs films algériens historiques, sociaux, comiques, dramatiques.
Une entrevue faite par le quotidien La presse révèle un bref parcours de l'acteur « Véritable monument du rire et de la comédie, Athmane Ariouat est devenu le comique préféré de tous les Algériens.

Il est né à M'Doukal à Barika, dans la wilaya de Batna, âgé aujourd'hui de 54 ans le rire n'est jamais gratuit, on y prend simplement du bon temps. Mais derrière se cache le plus souvent une vérité première, un message.

Passer un moment avec «Si Makhlouf el Boumbardi», c'est à coup sûr rester plié de rire du début à la fin. Comédien dans l'âme, Athmane Ariouat se donne, malgré les vicissitudes du temps, de tout son être. Pas du tout exubérant dans la vie de tous les jours, étonnant par sa simplicité et sa pudeur, le «héros» de Carnaval fi dechra, sait attendre des heures dans l'obscurité pour mieux éclater à la lumière. Il a présenté (fin décembre 2003) son film (coproduit avec l'Entv) Er-roubla.

Il a fait d'abord le conservatoire d'Alger durant trois années de 1969 à 1972. Il a eu le mérite de décrocher à l'unanimité le 1er prix de diction en langue française. Il a été franchement encouragé par le professeur français Henri Vangret, qui était l'élève du grand Gérard Philippe et qui tous deux, étaient élèves à Paris, de Maurice Chevalier. Il a par la suite étudié le théâtre version arabe chez Mustapha Kasdarli, Taha Laâmiri et Allal Mouhib, trois hommes pleins de cœur et de talent.

Il préfère les acteurs tels que Salah Aougrout, Lakhdar Boukhers, Hamid Achouri, Kouider, Biyouna, Fatiha Berbère, Keltoum, Ouardia, Rouiched, Boubegra, Hadj Abderrahmane, Yahia Ben Mabrouk, Touri, Mahieddine Bachtarzi, Mustapha Kasdarli, Med Hilmi, Ali Abdoun, Allal El Mouhib, Taha Laâmiri, Djelloul Bachdjarah, Mustapha Kateb, Nouria, Boumediene Sirat, Boumediene Halilou, Kaci Tizi Ouzou, Slimane Kandsi, Djaâfer Beck, Bakhta Ben Ouis, Mohamed Djedid, Abdelkader Addad, Mustapha Himoune, Mohamed Hazim, Hamid, Abess Boudane, Antar Hellal, Allaoua Zermani, etc.

Il préfère les chanteurs El Anka, El Ankis, El Hachemi Guerouabi, Abdelkader Chaou, Ezzahi, Blaoui El Houari, Ahmed Ouahbi, Ahmed Khelfi, Aït Menguellat... L'acteur aime la poésie arabe telle que les poèmes de Cheikh El Khaldi, Mustapha Ben Brahim, Benkeriou, Benguittoun, Smati, Moufdi Zakaria, Mahboub Bati ou El Badji, entre autres. »


Filmographie :

2004 : Chronique des années pub
2003 : Er-roubla
2002 : El Arch
1994 : Carnaval fi Dachra : Cheikh El Bombardier
1992 : Deux femmes
1992 : Famille comme les autres
1992 : Le Pain
1991 : De Hollywood à Tamanrasset
1989 : le choix
1989 : el taxi el makhfi
1988 : Le Docteur du Village
1984 : L'épopée de Cheikh Bouamama : Cheikh Bouamama
1978 : Le Chat
1976 : Les Déracinés
1976 : les fusils de la mère karar
1973 : la négligence
1973 : chaabia
1972 : sketch el bagra
1972 : sketch le mort vivant
1971 : archam
1969 : par vous et pour vous
1969 : le sorcier
1967 : l'avare de molière
1963 : le résultat


Source : Quotidien "La Presse

mardi 6 novembre 2012

"Simples pensées schizophrènes", Par Wiam Abada




Ce fut l'ambivalence d'un acre parfum puant de ce caractère hideux livide d'une sombre clarté spirituelle, maladive par les farces sadiques et malotrues. Ne va-t-il guère me lâcher cet aspic de poisse rompant autour de mon coup, crachant de son venin,empoisonné et maudit sur mon sort nanti de lignes suspendues...?
Ne va-t-il guère s'éloigner cet aspic.. Voulant m'anéantir me zigouiller Or me dépouiller... ?
J'ai beau croire pouvoir abolir ces partitions, les déblayer de mes souvenirs fugaces et brefs, qui furent bercés d'un lent soupire de regret, par une gamme mineure dont la tierce suffoquait de mélancolie.
Au temps d'hier écroulé, derechef, je fus proie vulnérable de ce jeu d'ironie irraisonnable riche en mensonges. Derechef, de leurs jurons obscènes je fus frappée, trahie de leurs tirades imbibées de ruse dont l’instinct rebelle de la vie leur avait appris durant une infinie d'actes de ce quiproquo... Comme j'ignore comment serait son dénouement...
De leurs interrogations rhétoriques et de leurs interjections inhumaines je fus visée... J'avais beau dansé; Or comme je l'ai fait en plein hymen et mariage de trahison et d'hypocrisie, j'ai tant souri à ces larrons de sérénité, à ces suborneurs quinteux... et sur les déchets de leurs saletés j'ai tellement patiné.
Ma conscience, mes pensées, sus oublier ces chansons de remords, sus voyager pour une vision lointaine, où seul ce crane et moi pourront paisiblement discuter...















Par Wiam Abada
Tableau: Raouf Aida