Pour l'amour D'Elisabeth!
Lettre de déclaration pour elle,
Hallucinante églantine, retenez vos farouches attirantes pétales, Offrez-moi très chère la faveur de purifier et délicieusement parfumer un esprit qui put l'ivresse d'un vin mal tourné!
privé de vos yeux chère adorable, d'une aphonie qui se
réveille sous les altercations de mon cœur, je n'ai guère cessé d'esquisser
votre silhouette solennelle de déesse, qui par sa somptuosité, sa maestria et
sa magnificence dissipa l'obscurité perçante de mes nuits chargées de pensées
factieuses et déplorables...
Chère Élisabeth,
Hier, encore... le geôlier de votre cœur m'avait libéré du
cachot où vous m'emprisonniez, m'avait offert l'unique occasion afin de me
sauver. je n'avais personne pour me plaidoyer... Pourtant, bien surpris de
moi-même, sur les bancs de cette cellule j'avais préféré demeurer et y rester.
Or, si l'amour libère autrui, à mon tour, je préfère en être son prisonnier.
Chère radieuse,
j'aurai aimé vous offrir chaque soir un bout de ciel; vous
écrire les poèmes lyriques les plus exquis guidés par ces essaims de passions,
de désirs, d'émotions transparentes chastes qui vous suivront au nom de ma
manie magistrale jusqu'à perdre conscience...
Ainsi, j'avoue! Émeraude vertueuse, je suis hypocondriaque de
ma volupté envers vous coulant dans mes veines telles qu’une sève dans les
branches de mon existence, ces troubles de lascivité et d'enivrement qui ont
décidé que ma présence sans vous sera morose.
Me voici, hostilement assommé de vos regards hardis, doux et
timides qui m'ont tant foudroyé, slalomant dans l'espace prenant fuite afin
d'éviter les miens.
Or, je confirme! je suis l'attardé sur une plage vierge
oubliée criant d'une foie terrible, implorant son seigneur que vous
m'appartiendrez jusqu'à l'immoralité!
Venez très chère, voudriez-vous me rejoindre sur mon licorne,
galoper sur les entraves ensemble de notre vie?
Par
Wiam ABADA