Alan Wake. Le jeu avait été annoncé sur PC et XBOX360, puis annulé sur PC. Les ventes de la version console auraient été faibles, ce qui conforta les joueurs PC que l'annulation de leur version était une très mauvaise idée.
Il faut croire qu'ils avaient raison: la version PC a été rentabilisée en deux jours. Qu'en est-il donc du jeu lui-même?
Alan Wake est un écrivain qui souffre de la page blanche depuis qu'il a tué ; son personnage, il y a deux ans. Il a décidé de prendre des vacances avec sa femme, Alice, dans la petite ville de Bright Falls.
A peine sont-ils arrivés qu'Alice disparaît, et Alan se réveille deux semaines plus tard, venant d'avoir un accident de voiture, sans se souvenir de ce qui s'est passé. Perdu en pleine forêt, il décide de se diriger vers le bâtiment le plus proche qu'il puisse voir, une station-essence, mais dans la forêt rodent d'étranges créatures.
Le jeu mise sur son ambiance, très réussie. On a l'impression d'être dans un roman de Stephen King (qui est cité au cours du jeu), avec une petite ville peu à peu envahie par l'horreur.
Les personnages semblent assez travaillés, chacun a son passé, sa personnalité, qu'on ressent même si ces caractéristiques sont à peine effleurées.
Les combats consistent le plus souvent à utiliser la lampe-torche pour détruire une sorte de bouclier qui protège les ennemis, avant de les abattre aux armes traditionnelles. Nous incarnons un écrivain, pas un soldat: Alan s’essouffle vite.
Pour ce qui est de l'exploration, le terrain de jeu est artificiellement limité par des montagnes et des falaises. Pas de murs invisibles, et surtout pas de sensation de jeu-couloir grâce aux grands espaces qu'on traverse.
Aux musiques du jeu s'ajoutent des compositions de groupes divers, dont les Poets of The Fall, qui avaient déjà fait profiter Remedy de leurs talents dans Max Payne 2. Pour ceux qui préfèrent l'ambiance et le scénario à la puissance graphique, jetez-vous dessus!