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lundi 14 janvier 2013

La première bibliothèque sans livre








Et ce qui devait arriver arriva. La première bibliothèque sans livre est officiellement ouverte.

Des livres. Mais qui a encore besoin de ces choses dans une bibliothèque ? Sont-ils devenus trop mainstream ? En aucun cas, toutefois la dématérialisation du contenu vient d’emporter une grosse bataille.

San Antonio est donc la première ville a accueillir une bibliothèque totalement dénuée de livre. Pas un bout de papier ne passera ses portes… C’est un comble, un paradoxe, une faille du continuum espace temps. Les trois, dans l’ordre.

Baptisée BiblioTech, elle compte ouvrir à l’automne et ce n’est que la première de tout un écosystème de bibliothèques publiques sans livre prévu pour l’ensemble du comté de Bexar.

A la place de nos chers vieux bouquins, la bibliotech mettra à disposition quantité de e-reader et proposera de les prêter durant deux semaines. Certes l’idée est sympathique, mais elle l’aurait été d’autant plus si la possibilité de choisir entre un livre et un e-reader avait été conservée.

Concernant le vol, pour les gérants, ce n’est pas pire qu’un livre, ils sont en possession de votre nom et adresse et n’hésiteront pas à s’en servir.

La première bibliothèque sans livre, dystopie pour certains, utopie pour d’autres…

Source : Gizmodo.fr

vendredi 7 décembre 2012

"Djemila" .. Tombe en ruine !




Un arc en ferraille de Caracalla, érigé à l’intérieur de la cité historique, à quelques mètres des vestiges des civilisations anciennes, décor de la scène devant abriter les activités du 8e Festival de Djemila, abîme depuis des mois un patrimoine mondial. Non seulement cette scène n’a servi à rien, mais elle aurait coûté à la commune plus de 3 millions de dinars (voir El Watan du 28 juillet 2012).


Destination de prédilection des étrangers, notamment les diplomates ne pouvant faire l’impasse sur une aussi belle étape, le site, géré par une EPIC, ressemble à un dépotoir. Comme nous l’avons constaté sur place, en plus de l’arc abandonné, des centaines de chaises en plastique jonchent le sol depuis plus de six mois. «L’espace est géré par une entreprise commerciale qui doit prendre en charge un tel volet, se défend, en off, un responsable.

Mais il ne faut pas exagérer les choses et dire que le site est abîmé puisque que l’arc en fer ne se trouve pas à l’intérieur de l’ancienne cité.» Mercredi, la daïra aurait reçu d’Alger, par téléphone, des instructions pour procéder au nettoyage des lieux. Le chef de daïra aurait, selon certaines indiscrétions, contacté des opérateurs économiques. De son côté, le directeur de la culture pointe du doigt les ex-élus de la commune : «L’ancienne Assemblée populaire communale a failli à sa mission : c’est elle qui devait prendre en charge une partie de la logistique relative au Festival de Djemila.

Mais préoccupée par les élections, l’ancienne équipe n’a pas tenu ses engagements. Toutefois, au cours de la  semaine, j’ai parlé avec le chef de daïra qui s’est dit disposé à prendre en charge le problème.»

Source El Watan

jeudi 6 décembre 2012

La célèbre pièce "Rhinocéros" d’Eugène Ionesco adapté en Tamazight.






Première en tamazight du "Rhinocéros" d’Eugène Ionesco au théâtre régional de Batna
BATNA - La première de la pièce "Ikenker", une adaptation du "Rhinocéros" d’Eugène Ionesco, montée en tamazight par le théâtre régional de Batna (TRB), a été donnée jeudi après-midi devant un public nombreux et très attentif.

Adaptée par Nouri Seghir, la pièce, mise en scène par Samir Oudjit, est interprétée par de jeunes comédiens qui ont travaillé le texte traduit par le regretté Malek Bouguermouh, sous le titre "Rdjel ya h’lalef".

Le metteur en scène a mis l’accent sur la "dégradation morale des personnages qui se poursuit jusqu’à réduire l’homme au stade de l’animal", demeurant en ce sens, fidèle à la trame du texte orignal.

Un seul personnage réussit à échapper à cette "épidémie" qui réduit tous les autres au stade du rhinocéros, en restant humain grâce à son "système immunitaire" que constitue, ici, l’image de la conscience vive qui résiste à la corruption.

Cette pièce sera rejouée à Batna, à l’occasion du quatrième festival national du théâtre amazigh, prévu du 10 au 18 décembre courant.




Source : APS

mercredi 5 décembre 2012

Le programme du Festival International du Film d'Alger






Jeudi 06 décembre 2012


18h00 : Ouverture officielle de la 2éme édition du festival International du Cinéma d’Alger.
Présentation des deux jurys pour les compétitions des films (Documentaires & Fictions)

19h00 : Projection de « Zindeeq » de Michel Khleïfi

Vendredi 07 décembre 2012
15h00 : « Zindeeq » de Michel KHLEÏFI
17h00 : « Le conte des 3 diamants » en présence du réalisateur Michel KHLEÏFI
19h00 : « Aujourd’hui » d’ Alain GOMIS

Samedi 08 décembre 2012
15h0 : «Aujourd’hui » d’ Alain GOMIS
17h00: « Yema » de Djamila SAHRAOUI
19h00: « Marley » de Kevin MAC DONALD

Dimanche 09 décembre 2012
15h00 : «Yema» de Djamila SAHRAOUI
17h00 :« César doit mourir » des frères Taviani en présence du critique cinéma Mario SERENELLINI
19h00 : « Wilaya » en présence du réalisateur Pedro PEREZ ROSADO

Lundi 10 décembre 2012
15h00 : « Wilaya » de Pedro PEREZ ROSADO
17h00 : Hommage aux cinéastes palestiniennes du réseau SHASHAT
19h00 :« Nostalgie de la lumière » de Patricio GUZMAN

mercredi 28 novembre 2012

"Mascarade" du 03 au 08 décembre à la salle El Mouggar, Féhom ?






Lyes Salem, César du meilleur court-métrage avec "Cousines" en 2005, passe aux manettes du long-métrage et signe, sur un ton délibérément léger et joyeux, une petite foire désordonnée et sympathiquement anodine.
Qu'évoque le mot mascarade(s)? Une certaine hypocrisie,une façon de déguiser son comportement,un jeu social dont personne n'est dupe,mais aussi un divertissement léger qui cache une critique plus grave: tout ce que recèle le film de Lyes Salem... 
L'action se passe dans un village algérien qui a pour décors les Aurès,du sable, et des hommes. Mounir, marié et père de famille, "frimeur" et complexé, se proclame pompeusement "Ingénieur en horticulture" et non jardinier,et rêve de grandeur mais comment y accéder quand sa propre soeur, atteinte de narcolepsie,est la risée du village ? Tout le film va donc reposer sur le mensonge et le déguisement social,et la force du réalisateur est de tout faire passer par le rire à la façon des comédies italiennes des années 60, avec ce que cela suppose de rythme et de mordant.Milieu plein de naïveté et de rouerie où le paraître est plus important que l'être, et où on ne prête qu'aux riches; belle performance de L.Salem, également acteur, en fanfaron.

Si vous voulez vous faire votre propre avis, rdv à la salle El Mouggar du 03 au 08 Décembre

samedi 10 novembre 2012

Athmane Ariouet, portrait d'un grand comédien Algérien





Athmane Ariouat, originaire de Barika dans les Aurès à Batna, en Algérie, est un acteur algérien. Il a joué dans plusieurs films algériens historiques, sociaux, comiques, dramatiques.
Une entrevue faite par le quotidien La presse révèle un bref parcours de l'acteur « Véritable monument du rire et de la comédie, Athmane Ariouat est devenu le comique préféré de tous les Algériens.

Il est né à M'Doukal à Barika, dans la wilaya de Batna, âgé aujourd'hui de 54 ans le rire n'est jamais gratuit, on y prend simplement du bon temps. Mais derrière se cache le plus souvent une vérité première, un message.

Passer un moment avec «Si Makhlouf el Boumbardi», c'est à coup sûr rester plié de rire du début à la fin. Comédien dans l'âme, Athmane Ariouat se donne, malgré les vicissitudes du temps, de tout son être. Pas du tout exubérant dans la vie de tous les jours, étonnant par sa simplicité et sa pudeur, le «héros» de Carnaval fi dechra, sait attendre des heures dans l'obscurité pour mieux éclater à la lumière. Il a présenté (fin décembre 2003) son film (coproduit avec l'Entv) Er-roubla.

Il a fait d'abord le conservatoire d'Alger durant trois années de 1969 à 1972. Il a eu le mérite de décrocher à l'unanimité le 1er prix de diction en langue française. Il a été franchement encouragé par le professeur français Henri Vangret, qui était l'élève du grand Gérard Philippe et qui tous deux, étaient élèves à Paris, de Maurice Chevalier. Il a par la suite étudié le théâtre version arabe chez Mustapha Kasdarli, Taha Laâmiri et Allal Mouhib, trois hommes pleins de cœur et de talent.

Il préfère les acteurs tels que Salah Aougrout, Lakhdar Boukhers, Hamid Achouri, Kouider, Biyouna, Fatiha Berbère, Keltoum, Ouardia, Rouiched, Boubegra, Hadj Abderrahmane, Yahia Ben Mabrouk, Touri, Mahieddine Bachtarzi, Mustapha Kasdarli, Med Hilmi, Ali Abdoun, Allal El Mouhib, Taha Laâmiri, Djelloul Bachdjarah, Mustapha Kateb, Nouria, Boumediene Sirat, Boumediene Halilou, Kaci Tizi Ouzou, Slimane Kandsi, Djaâfer Beck, Bakhta Ben Ouis, Mohamed Djedid, Abdelkader Addad, Mustapha Himoune, Mohamed Hazim, Hamid, Abess Boudane, Antar Hellal, Allaoua Zermani, etc.

Il préfère les chanteurs El Anka, El Ankis, El Hachemi Guerouabi, Abdelkader Chaou, Ezzahi, Blaoui El Houari, Ahmed Ouahbi, Ahmed Khelfi, Aït Menguellat... L'acteur aime la poésie arabe telle que les poèmes de Cheikh El Khaldi, Mustapha Ben Brahim, Benkeriou, Benguittoun, Smati, Moufdi Zakaria, Mahboub Bati ou El Badji, entre autres. »


Filmographie :

2004 : Chronique des années pub
2003 : Er-roubla
2002 : El Arch
1994 : Carnaval fi Dachra : Cheikh El Bombardier
1992 : Deux femmes
1992 : Famille comme les autres
1992 : Le Pain
1991 : De Hollywood à Tamanrasset
1989 : le choix
1989 : el taxi el makhfi
1988 : Le Docteur du Village
1984 : L'épopée de Cheikh Bouamama : Cheikh Bouamama
1978 : Le Chat
1976 : Les Déracinés
1976 : les fusils de la mère karar
1973 : la négligence
1973 : chaabia
1972 : sketch el bagra
1972 : sketch le mort vivant
1971 : archam
1969 : par vous et pour vous
1969 : le sorcier
1967 : l'avare de molière
1963 : le résultat


Source : Quotidien "La Presse

mardi 6 novembre 2012

"Simples pensées schizophrènes", Par Wiam Abada




Ce fut l'ambivalence d'un acre parfum puant de ce caractère hideux livide d'une sombre clarté spirituelle, maladive par les farces sadiques et malotrues. Ne va-t-il guère me lâcher cet aspic de poisse rompant autour de mon coup, crachant de son venin,empoisonné et maudit sur mon sort nanti de lignes suspendues...?
Ne va-t-il guère s'éloigner cet aspic.. Voulant m'anéantir me zigouiller Or me dépouiller... ?
J'ai beau croire pouvoir abolir ces partitions, les déblayer de mes souvenirs fugaces et brefs, qui furent bercés d'un lent soupire de regret, par une gamme mineure dont la tierce suffoquait de mélancolie.
Au temps d'hier écroulé, derechef, je fus proie vulnérable de ce jeu d'ironie irraisonnable riche en mensonges. Derechef, de leurs jurons obscènes je fus frappée, trahie de leurs tirades imbibées de ruse dont l’instinct rebelle de la vie leur avait appris durant une infinie d'actes de ce quiproquo... Comme j'ignore comment serait son dénouement...
De leurs interrogations rhétoriques et de leurs interjections inhumaines je fus visée... J'avais beau dansé; Or comme je l'ai fait en plein hymen et mariage de trahison et d'hypocrisie, j'ai tant souri à ces larrons de sérénité, à ces suborneurs quinteux... et sur les déchets de leurs saletés j'ai tellement patiné.
Ma conscience, mes pensées, sus oublier ces chansons de remords, sus voyager pour une vision lointaine, où seul ce crane et moi pourront paisiblement discuter...















Par Wiam Abada
Tableau: Raouf Aida