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vendredi 7 décembre 2012

"Djemila" .. Tombe en ruine !




Un arc en ferraille de Caracalla, érigé à l’intérieur de la cité historique, à quelques mètres des vestiges des civilisations anciennes, décor de la scène devant abriter les activités du 8e Festival de Djemila, abîme depuis des mois un patrimoine mondial. Non seulement cette scène n’a servi à rien, mais elle aurait coûté à la commune plus de 3 millions de dinars (voir El Watan du 28 juillet 2012).


Destination de prédilection des étrangers, notamment les diplomates ne pouvant faire l’impasse sur une aussi belle étape, le site, géré par une EPIC, ressemble à un dépotoir. Comme nous l’avons constaté sur place, en plus de l’arc abandonné, des centaines de chaises en plastique jonchent le sol depuis plus de six mois. «L’espace est géré par une entreprise commerciale qui doit prendre en charge un tel volet, se défend, en off, un responsable.

Mais il ne faut pas exagérer les choses et dire que le site est abîmé puisque que l’arc en fer ne se trouve pas à l’intérieur de l’ancienne cité.» Mercredi, la daïra aurait reçu d’Alger, par téléphone, des instructions pour procéder au nettoyage des lieux. Le chef de daïra aurait, selon certaines indiscrétions, contacté des opérateurs économiques. De son côté, le directeur de la culture pointe du doigt les ex-élus de la commune : «L’ancienne Assemblée populaire communale a failli à sa mission : c’est elle qui devait prendre en charge une partie de la logistique relative au Festival de Djemila.

Mais préoccupée par les élections, l’ancienne équipe n’a pas tenu ses engagements. Toutefois, au cours de la  semaine, j’ai parlé avec le chef de daïra qui s’est dit disposé à prendre en charge le problème.»

Source El Watan

jeudi 6 décembre 2012

La célèbre pièce "Rhinocéros" d’Eugène Ionesco adapté en Tamazight.






Première en tamazight du "Rhinocéros" d’Eugène Ionesco au théâtre régional de Batna
BATNA - La première de la pièce "Ikenker", une adaptation du "Rhinocéros" d’Eugène Ionesco, montée en tamazight par le théâtre régional de Batna (TRB), a été donnée jeudi après-midi devant un public nombreux et très attentif.

Adaptée par Nouri Seghir, la pièce, mise en scène par Samir Oudjit, est interprétée par de jeunes comédiens qui ont travaillé le texte traduit par le regretté Malek Bouguermouh, sous le titre "Rdjel ya h’lalef".

Le metteur en scène a mis l’accent sur la "dégradation morale des personnages qui se poursuit jusqu’à réduire l’homme au stade de l’animal", demeurant en ce sens, fidèle à la trame du texte orignal.

Un seul personnage réussit à échapper à cette "épidémie" qui réduit tous les autres au stade du rhinocéros, en restant humain grâce à son "système immunitaire" que constitue, ici, l’image de la conscience vive qui résiste à la corruption.

Cette pièce sera rejouée à Batna, à l’occasion du quatrième festival national du théâtre amazigh, prévu du 10 au 18 décembre courant.




Source : APS

mercredi 5 décembre 2012

Le programme du Festival International du Film d'Alger






Jeudi 06 décembre 2012


18h00 : Ouverture officielle de la 2éme édition du festival International du Cinéma d’Alger.
Présentation des deux jurys pour les compétitions des films (Documentaires & Fictions)

19h00 : Projection de « Zindeeq » de Michel Khleïfi

Vendredi 07 décembre 2012
15h00 : « Zindeeq » de Michel KHLEÏFI
17h00 : « Le conte des 3 diamants » en présence du réalisateur Michel KHLEÏFI
19h00 : « Aujourd’hui » d’ Alain GOMIS

Samedi 08 décembre 2012
15h0 : «Aujourd’hui » d’ Alain GOMIS
17h00: « Yema » de Djamila SAHRAOUI
19h00: « Marley » de Kevin MAC DONALD

Dimanche 09 décembre 2012
15h00 : «Yema» de Djamila SAHRAOUI
17h00 :« César doit mourir » des frères Taviani en présence du critique cinéma Mario SERENELLINI
19h00 : « Wilaya » en présence du réalisateur Pedro PEREZ ROSADO

Lundi 10 décembre 2012
15h00 : « Wilaya » de Pedro PEREZ ROSADO
17h00 : Hommage aux cinéastes palestiniennes du réseau SHASHAT
19h00 :« Nostalgie de la lumière » de Patricio GUZMAN

mercredi 28 novembre 2012

"Mascarade" du 03 au 08 décembre à la salle El Mouggar, Féhom ?






Lyes Salem, César du meilleur court-métrage avec "Cousines" en 2005, passe aux manettes du long-métrage et signe, sur un ton délibérément léger et joyeux, une petite foire désordonnée et sympathiquement anodine.
Qu'évoque le mot mascarade(s)? Une certaine hypocrisie,une façon de déguiser son comportement,un jeu social dont personne n'est dupe,mais aussi un divertissement léger qui cache une critique plus grave: tout ce que recèle le film de Lyes Salem... 
L'action se passe dans un village algérien qui a pour décors les Aurès,du sable, et des hommes. Mounir, marié et père de famille, "frimeur" et complexé, se proclame pompeusement "Ingénieur en horticulture" et non jardinier,et rêve de grandeur mais comment y accéder quand sa propre soeur, atteinte de narcolepsie,est la risée du village ? Tout le film va donc reposer sur le mensonge et le déguisement social,et la force du réalisateur est de tout faire passer par le rire à la façon des comédies italiennes des années 60, avec ce que cela suppose de rythme et de mordant.Milieu plein de naïveté et de rouerie où le paraître est plus important que l'être, et où on ne prête qu'aux riches; belle performance de L.Salem, également acteur, en fanfaron.

Si vous voulez vous faire votre propre avis, rdv à la salle El Mouggar du 03 au 08 Décembre

samedi 10 novembre 2012

Athmane Ariouet, portrait d'un grand comédien Algérien





Athmane Ariouat, originaire de Barika dans les Aurès à Batna, en Algérie, est un acteur algérien. Il a joué dans plusieurs films algériens historiques, sociaux, comiques, dramatiques.
Une entrevue faite par le quotidien La presse révèle un bref parcours de l'acteur « Véritable monument du rire et de la comédie, Athmane Ariouat est devenu le comique préféré de tous les Algériens.

Il est né à M'Doukal à Barika, dans la wilaya de Batna, âgé aujourd'hui de 54 ans le rire n'est jamais gratuit, on y prend simplement du bon temps. Mais derrière se cache le plus souvent une vérité première, un message.

Passer un moment avec «Si Makhlouf el Boumbardi», c'est à coup sûr rester plié de rire du début à la fin. Comédien dans l'âme, Athmane Ariouat se donne, malgré les vicissitudes du temps, de tout son être. Pas du tout exubérant dans la vie de tous les jours, étonnant par sa simplicité et sa pudeur, le «héros» de Carnaval fi dechra, sait attendre des heures dans l'obscurité pour mieux éclater à la lumière. Il a présenté (fin décembre 2003) son film (coproduit avec l'Entv) Er-roubla.

Il a fait d'abord le conservatoire d'Alger durant trois années de 1969 à 1972. Il a eu le mérite de décrocher à l'unanimité le 1er prix de diction en langue française. Il a été franchement encouragé par le professeur français Henri Vangret, qui était l'élève du grand Gérard Philippe et qui tous deux, étaient élèves à Paris, de Maurice Chevalier. Il a par la suite étudié le théâtre version arabe chez Mustapha Kasdarli, Taha Laâmiri et Allal Mouhib, trois hommes pleins de cœur et de talent.

Il préfère les acteurs tels que Salah Aougrout, Lakhdar Boukhers, Hamid Achouri, Kouider, Biyouna, Fatiha Berbère, Keltoum, Ouardia, Rouiched, Boubegra, Hadj Abderrahmane, Yahia Ben Mabrouk, Touri, Mahieddine Bachtarzi, Mustapha Kasdarli, Med Hilmi, Ali Abdoun, Allal El Mouhib, Taha Laâmiri, Djelloul Bachdjarah, Mustapha Kateb, Nouria, Boumediene Sirat, Boumediene Halilou, Kaci Tizi Ouzou, Slimane Kandsi, Djaâfer Beck, Bakhta Ben Ouis, Mohamed Djedid, Abdelkader Addad, Mustapha Himoune, Mohamed Hazim, Hamid, Abess Boudane, Antar Hellal, Allaoua Zermani, etc.

Il préfère les chanteurs El Anka, El Ankis, El Hachemi Guerouabi, Abdelkader Chaou, Ezzahi, Blaoui El Houari, Ahmed Ouahbi, Ahmed Khelfi, Aït Menguellat... L'acteur aime la poésie arabe telle que les poèmes de Cheikh El Khaldi, Mustapha Ben Brahim, Benkeriou, Benguittoun, Smati, Moufdi Zakaria, Mahboub Bati ou El Badji, entre autres. »


Filmographie :

2004 : Chronique des années pub
2003 : Er-roubla
2002 : El Arch
1994 : Carnaval fi Dachra : Cheikh El Bombardier
1992 : Deux femmes
1992 : Famille comme les autres
1992 : Le Pain
1991 : De Hollywood à Tamanrasset
1989 : le choix
1989 : el taxi el makhfi
1988 : Le Docteur du Village
1984 : L'épopée de Cheikh Bouamama : Cheikh Bouamama
1978 : Le Chat
1976 : Les Déracinés
1976 : les fusils de la mère karar
1973 : la négligence
1973 : chaabia
1972 : sketch el bagra
1972 : sketch le mort vivant
1971 : archam
1969 : par vous et pour vous
1969 : le sorcier
1967 : l'avare de molière
1963 : le résultat


Source : Quotidien "La Presse

mardi 6 novembre 2012

"Simples pensées schizophrènes", Par Wiam Abada




Ce fut l'ambivalence d'un acre parfum puant de ce caractère hideux livide d'une sombre clarté spirituelle, maladive par les farces sadiques et malotrues. Ne va-t-il guère me lâcher cet aspic de poisse rompant autour de mon coup, crachant de son venin,empoisonné et maudit sur mon sort nanti de lignes suspendues...?
Ne va-t-il guère s'éloigner cet aspic.. Voulant m'anéantir me zigouiller Or me dépouiller... ?
J'ai beau croire pouvoir abolir ces partitions, les déblayer de mes souvenirs fugaces et brefs, qui furent bercés d'un lent soupire de regret, par une gamme mineure dont la tierce suffoquait de mélancolie.
Au temps d'hier écroulé, derechef, je fus proie vulnérable de ce jeu d'ironie irraisonnable riche en mensonges. Derechef, de leurs jurons obscènes je fus frappée, trahie de leurs tirades imbibées de ruse dont l’instinct rebelle de la vie leur avait appris durant une infinie d'actes de ce quiproquo... Comme j'ignore comment serait son dénouement...
De leurs interrogations rhétoriques et de leurs interjections inhumaines je fus visée... J'avais beau dansé; Or comme je l'ai fait en plein hymen et mariage de trahison et d'hypocrisie, j'ai tant souri à ces larrons de sérénité, à ces suborneurs quinteux... et sur les déchets de leurs saletés j'ai tellement patiné.
Ma conscience, mes pensées, sus oublier ces chansons de remords, sus voyager pour une vision lointaine, où seul ce crane et moi pourront paisiblement discuter...















Par Wiam Abada
Tableau: Raouf Aida

lundi 22 octobre 2012

Hamid Benamara, Réalisateur Algérien "Une caméra est un miroir mémoriel"





Rencontré lors des journées cinématographiques d’Alger, Hamid Benamara revient, plus de trente ans après avoir quitté l’Algérie, avec un film consacré à l’œuvre et au parcours d’un grand graphiste et peintre algérien, Mustapha Boutadjine. Cet obsédé du cadrage et  maniaque de ce qu’il nomme «la grammaire cinématographique», revient avec  «Bouts de vie, Bouts de rêve». Il ne s’agit pas là d’un énième film qui retrace fadement l’œuvre puissante d’un artiste puisque son réalisateur a choisi de voir le monde à travers les yeux de «Mustapha»,  et peut-être même de se dévoiler pudiquement à travers son regard, ses paroles, et sa gestuelle. Il y brode un fil conducteur, dans une minutie  et un enchainement remarquables.

Algérie News : Comment vous définiriez-vous ? 
Hamid Benamara : Je suis plus sensible qu’une pellicule. J’ai écrit un jour un texte qui résume parfaitement ce que je suis : «Dans mon enfance, j’ai essayé d’être un musicien virtuose mais mes doigts attrapaient une crampe à chaque fois que je tenais un instrument. Puis j’ai essayé d’être peintre naturaliste, mais j’ai échoué car je ne peignais qu’avec de la peinture blanche sur des toiles tout aussi blanches. J’ai essayé d’être coureur de fond, mais je n’y suis jamais arrivé  car mon ombre me dépassait toujours et que la ligne d’arrivée s’éloignait à chaque fois que je m’y approchais. Puis j’ai essayé d’être un cinéaste authentique, j’ai finalement réussi.

Parlez-nous de votre rencontre avec Boutadjine, et pourquoi lui avez-vous consacré ce film ?
Mustapha et moi sommes nés dans la même rue «Génie civil» située dans le quartier de la Glacière à El Harrach. Mustapha était mon aîné. Très tôt déjà, quand le rencontrais dans le quartier, je savais que c’était un artiste dans l’âme, mais je n’avais jamais osé lui parler. Je l’ai découvert curieusement à Paris, par un heureux concours de circonstance lorsque je suis allé dans son atelier et découvert ses toiles qui mettaient en lumière des personna-lités qui ont marqué l’histoire. J’ai été ému par sa démarche. Filmer ses toiles me paraissait donc comme une évidence, c’était presque une rencontre obligatoire.

Est-ce un hommage que vous lui rendez à travers ce film ?
Je ne rends pas forcément hommage, je tente de mettre en lumière une personnalité exceptionnelle algérienne qui a introduit le design en Algérie. D’ailleurs, on voit clairement dans le film que le logo de Naftal, les premiers plans du métro d’Alger datant de 1982, de même que les plans des kiosques parisiens ont été conçus par Mustapha. Il a apporté tellement de choses novatrices pour l’Algérie

Votre film, à l’image de M. Boutadjine, revendique clairement sa dimension universelle…
Mustapha est universel, africain, chilien, cubain à l’image de mon film. D’ailleurs, il revendique cette notion d’universalité tout au long de ce film, et ce n’est pas parce qu’il est algérien  qu’il doit obligatoirement réaliser des peintures algériennes. Pour ma part, je revendique le statut de cinéaste bien avant l’africanité, la berbérité ou autre origine.

Pourquoi avoir choisi d’ouvrir et de conclure votre film par l’hymne national «Kassaman» ?
Cette histoire de l’hymne national«Kassamen»  est très chère à mes yeux car elle appartient à tous les Algériens. Elle n’est pas la propriété d’un gouvernement, ni d’un président, ni même d’une autorité. Ma mère était au maquis, naturellement cet hymne lui appartient aussi.  «Kassaman» est utilisé dans ce film de manière percutante et cette phrase «fa Chhadou » vient à la fin de ce documentaire. Cela revêt une symbolique très forte dans le sens où on nous avez promis tant de choses, et maintenant nous sommes témoins de ce que l’Algérie est devenue. Rassurez-vous, je ne suis pas un appartchik.

La Glacière est devenu avec le temps ce qu’on appelle un quartier malfamé. Vous réhabilitez le prestige et le rôle qu’a joué ce quartier dans la guerre de Libération…   
Ce quartier a enfanté plusieurs artistes que je n’ai pas pu tous citer dans mon film. La Glacière est représentative de ces centaines de quartiers populaires, de villes de ce pays. Je dis toujours qu’il faut avoir le point de vue du satellite et celui de la fourmi, lorsqu’on arrive à combiner ces deux visions, l’angle est complet. Lorsque je suis reparti à la Glacière pour filmer, c’était une façon de rappeler aux gens combien ces endroits, longtemps restés dans l’ombre, sont si précieux. Le diamant ne se trouve jamais à la surface de la terre, il faut creuser pour trouver les plus belles pierres.

Tout comme la démarche de M. Boutadjine, votre film virevolte autour de destinées incroyables…
Je suis ému que vous ayez relevé ce point car peu de gens y ont prêté attention. J’ai épousé la démarche de Mustapha, je n’ai pas cherché à devenir lui, mais plutôt à rentrer dans son monde et à m’approprier, à mon tour, ces petits bouts de rêve, ces bouts de vies. C’est vrai que ce film est construit de la sorte, d’où le choix de mon titre.

On sent, tout de même, une nostalgie, voire une amertume à peine voilée face à cette reconnaissance de l’Algérie qui tarde à venir …
Je ne parle pas des 36 millions d’Algériens. Quand je parle de rancune, c’est vis-à-vis de quelques personnes qui occupent des postes clés et qui ne donnent pas les bonnes subventions aux bonnes personnes.
En arpentant la rue Larbi-Ben-M’hidi, un journaliste m’a demandé ce que cette rue signifiait pour moi, je me suis rappelé cette phrase inoubliable que le martyr avait prononcée en réponse aux Français qui lui avaient reproché de poser des bombes dans des cafés. Il leur avait dit “donnez-nous une journée vos tanks et vos napalms, et on vous donnera à notre tour nos bombes artisanales et vous verrez le résultat!” Moi j’utilise cette phrase pour dire à ceux qui donnent des subventions, et  qui sélectionnent les films dans les festivals, donnez-moi une fois le quart de ce que vous avez donné à ces cinéastes qui ont réalisé des navets, et vous verrez ce que l’on peut faire.

Votre engagement est très présent tout au long du film, mais c’est à travers les paroles de M. Boutadjine qu’on le perçoit…
L’engagement est simple, c’est celui de la vie. Ma caméra est toujours avec moi, c’est une arme. Il faut être à l’affût de l’Histoire. Lorsque j’ai filmé Meriem Makéba ou la fille d’Ernesto Che Guevara, j’y suis allé sans réfléchir. Filmer, c’est comme réaliser une toile, c’est un seul et même acte de résistance. Nous ne sommes pas obligés de porter la kalachnikov pour être un révolutionnaire.

Quels sont vos points communs avec M. Boutadjine ?
Il y en a plusieurs, mais celui qui me vient à l’esprit, c’est qu’on ne mâche pas nos mots ni nos discours. De plus, on ne cherche pas non plus à plaire, ni à l’Orient ni à l’Occident. C’est ce que j’appelle être authentique, c’est-à-dire faire des choses qui nous ressemble, rester fidèle à nous-même. Je pense aussi que nous sommes complémentaires. Mustapha est mon aîné, et lorsqu’il me laisse le filmer comme je veux, c’est comme s’il me transmettait un relais.

Le genre cinématographique de ce film est difficilement définissable, tant il est à la croisée du documentaire et de la fiction, éclairez-nous sur votre démarche ?
Je ne considère pas ce film comme un documentaire parce que la seule chose d’authentique, ce sont les propos de Mustapha et des autres intervenants. Mais ce film a été cadré, éclairé, réfléchi et monté comme une fiction. C’est un style qui se démarque des genres cinématographiques classiques. J’avais une musique interne tout au long du tournage, calquée sur le rythme narratif du conte. Il fallait que je tienne en haleine mon spectateur. Je me suis inspiré d’El Moutanabi et Abou Tama, les grands noms de cette culture. J’ai fait un film de sorte que si on est non-voyant, on sort rempli de musique, d’émotions et de révolution. Si on est malentendant, on en sort nourri de visages lumineux et d’expressions touchantes. C’est peut être prétentieux mais j’assume pleinement !

Avez-vous des projets en perspective, ou une idée qui germe déjà dans votre tête ?
Je n’aime pas le terme de projets car comme ma caméra ne me quitte jamais, et que je suis toujours à l’affût, je ne sais où elle va me mener. Mon seul désir c’est celui de revenir en Algérie parce que l’errance a duré trop longtemps, et qu’avec le temps, je me dis que je n’avais aucune raison de partir. La question est : Pourquoi je ne suis pas resté? Je suis parti parce que je voulais faire des films autour des gens et de l’amour, et je ne pouvais pas continuer à produire seul. Je pensais qu’en quittant l’Algérie j’allais être libre. Je ne suis pas libre, ni ici ni ailleurs. La liberté que je recherche n’est pas entravée par la censure, mais j’entends par là cette aisance à faire la chose. On pense la trouver sous d’autres cieux, mais au final, ce n’est pas le cas.

Un mot de la fin…
Il n’y a qu’une seule fin possible, c’est lorsqu’on cesse d’être en vie. Tout le reste, c’est le rêve permanent que j’entretiens avec et à l’aide de ma caméra. Pour moi, une caméra, c’est un miroir qui a de la mémoire, et un cinéaste ne peut qu’être que le témoin de son Histoire.

Source : http://www.algerienews.info

mercredi 17 octobre 2012

Les études au Japon vous intéressent ?





L'ambassade du Japon en Algérie a annoncée que prochainement
il y aura des réunions d'informations sur les études au Japon :

* le 05 novembre à Oran (USTO)
* le 08 novembre à Alger (Université de Bouzareah).

Les séances de présentation auront comme objectif d'expliquer le système de la bourse gouvernementale.

mardi 16 octobre 2012

"Taken 2", même sauce, même goût !





Après le succès international du premier volet, Luc Besson et Liam Neeson avaient discutés d'une potentielle suite. C'est maintenant chose faite, nous voilà à Instanbul pour un petit voyage au coeur de l'action une seconde fois. Après Pierre Morel c'est au tour d'Olivier Megaton (j'espère pour lui qu'il est beau), réalisateur de Columbiana - également produit et scénarisé par Luc Besson - de jouer avec sa caméra afin de nous offrir du divertissement efficace. La mécanique reste la même (l'enlèvement) mais le déroulement est différent (Bryan et son ex femme son kidnappés). Luc Besson s'est donc associé à son bon copain pour écrire le scénario de ce second volet, un choix stratégique qui permet de retrouver l'esprit Besson dans le film. Ce n'est pas forcément un mauvais choix puisque l'homme est passé dans l'art de faire des films d'action sympathiques avec peu de dialogues très inspirés et poétiques. En même temps, on ne va pas voir Taken 2 pour que l'on nous récite du Shakespeare (c'est surement ce que doivent attendre les Inrocks pour ne citer qu'eux).

Dans Taken, Bryan Mills, ex-agent de la CIA aux compétences si particulières, a réussi à arracher sa fille des mains d’un gang mafieux. Un an plus tard, le chef du clan réclame vengeance. Cette fois-ci, c’est après lui qu’ils en ont.

Avant de parler du film, j'ai découvert que j'étais presque seul au monde a avoir apprécié ce second volet d'une saga française à succès. J'ai trouvé ce second volet très correct, délivrant par la même occasion la dose d'action que l'on recherche tout en nous tenant en haleine jusqu'au bout. Liam Neeson, toujours parfait dans le rôle de Bryan Mills s'en sort lui aussi à merveille. Sans compter sur la petite Maggie Grace, presque absente du premier volet, qui se retrouve cette fois au coeur de l'action à traverser des toits de maison dans tout Istanbul. C'était amusant et du pur divertissement Besson dans l'âme, jusqu'à même une course poursuite entre la police et un taxi (conduit par la fille de Bryan évidemment). Le début du film permet de nous remettre dans le bain avec une prise en main à l'américaine du téléspectateur. Un peu de pathos qui nous permet de développer le côté familial de la série, de comprendre pourquoi l'ex femme ne va pas bien, et pourquoi la fille n'a toujours pas son permis de conduire.

Il faut donc attendre d'être à Istanbul pour que le coeur de l'action soit tout de suite mis en place. Rapidement, en parallèle, nous suivons la bande d'arméniens qui veut venger la mort de ses amis, enfants (Marko de Tropoja ? - celui qui s'était fait grillé le cerveau au courant électrique dans le premier volet - Imaginez moi rire à ce moment du film). Olivier Megaton, à quoi l'on doit d'assez médiocre et moche Colombiana abandonne ici le filtre jaune pour quelque chose de plus sobre. Toujours avec sa caméra nerveuse il nous plonge au coeur du Grand Bazar jusqu'au ferry en passant par le magnifique hôtel dans lequel Bryan et sa famille passe la semaine. Tout s'enchaine assez rapidement et malgré quelques ficelles scénaristiques (Luc Besson pense peut être un peu trop à tout), on se retrouve devant un divertissement assez efficace et pas trop mauvais. La force même de Taken 2 est de ne pas avoir voulu prendre le même chemin que le premier et changer quelques éléments d'une agréable façon.

Conclusion : un divertissement efficace, pas toujours juste mais souvent fun et dans le haut de la liste de ce que peut produire notre très cher français Luc Besson. 

Source : http://www.cadebordedepotins.com

lundi 8 octobre 2012

Un festival du théâtre comique pas drôle !





Annoncé comme un des évènements culturels importants de la Wilaya de Médéa, le 7ème festival national du théâtre comique a brillé par ... son aspect dramatique et tragique. Grosse déception de la part des gens qui se sont déplacé à l'occasion. 

Après les festivals annulés,  les erreurs de programme ... Voilà maintenant un festival de théâtre comique qui n'affiche que des pièces  dramatique.

En effet, les spectacles qui étaient en compétition pour la "Grappe d’Or", se sont quelques peu éloigné de l'esprit du festival en privilégiant l'aspect tragique, pour la grande frustration du public, venu spécialement pour ... rire. 

C'est à se demander quelles ont été les critères de sélection pour retenir des pièces ou l'aspect hilarant est inexistant, et ou les scènes loufoques ne sont distribuées qu'au compte-gouttes.


Les huit troupes engagées dans cette compétition n’ont pas démérité pour autant, puisqu’elles ont réussi à offrir de "belles prestations" au public, très nombreux, comme à l’accoutumé, à assister à des pièces de théâtre.

A défaut donc de satire et de scènes hilarantes, l’assistance a eu droit, durant cinq jours de compétition, à des spectacles qui font référence, soit à l’histoire du pays, le cas de la pièce "Wa Yad-har Djaar", soit au vécu quotidien des jeunes, comme dans "Et-thmaa Ykhesser Et-Thbaa", ou encore, des thèmes en relation avec le monde politique, incarné dans la pièce "Wazir Wa Rabi kbir".

Les fans de la grande époque du théâtre comique algérien continueront à regretter les Hassan Hassani, Rouiched et Medjoubi ... la  relève  a du mal à s'imposer. Comme quoi, l'humour n'a pas seulement déserté les programmes télé, le théâtre Algérien a du mal à être drôle.

mardi 2 octobre 2012

Le nationalisme et la nouvelle scène musicale Algérienne





"Ana Djazairi", "Bladi" ou encore "1.2.3 Viva l’Algérie" ...Non ce n'est pas les slogans des prochaines élections communales, mais bel et bien quelques "tubes" produits par une nouvelle génération d'artistes algériens, ou ce qu'on appelle communément : La nouvelle scène musicale Algérienne.

Une nouvelle génération, post décennie noire…qui a su s'imposer à coup de rimes et de riff, de "j'aime" et de "tweet" ! en mélangeant les genres, les couleurs, entre tradition et modernité , racines et universalité.
Une éruption de groupes de fusion, de chanteurs et de chanteuses qui ont cette ambition -assumée ou non- de succéder à des Cheb Hasni, Kamel Messaoudi ou encore Matoub Lounes.

Mais voilà, sur fond de guerre civile, Hasni chantait l’amour, Messaoudi l'espoir et Matoub militait à travers ses textes engagés, et malgré la différence des genres, tout ces artistes avaient un point commun, l'originalité.
Avec du recul on constate maintenant que malgré la violence des années 90, notre culture musicale est restée intacte à travers des textes comme la merveille de Yacine Ouabed "Ya eddenya" ...la chanson algérienne n'avait pas besoin à l'époque d'une carte d'identité labellisée.

Paradoxalement, la génération Internet n'a pas suivi la même trajectoire, s'inspirant généralement des groupes "offshore" qui ont marqué le début des années 2000 tels que Gnawa diffusion, la nouvelle scène musicale algérienne trouve son essence dans les milieux estudiantins, les scènes qui propulsent les différents groupes sont souvent une occasion pour fêter une fin d'année, collecter des fonds pour une association ou vendre des boissons énergétiques ... bref, une foire du "chti7 we rdi7" où la chanson à texte avait rarement sa place.

Heureusement qu'il y a toujours les "revenants" pour booster l’élan artistique en Algérie, et c'est un ex-futur chanteur engagé qui lance la mode de la nouvelle chanson patriotique, à l'époque sortait sa très belle chanson "Algérie mon amour" véritable déclaration, chantée par une pléiade d'artistes algériens exilés ...
Et Baaziz, qui à l'époque était interdit d'antenne, se voit diffusé massivement à la veille des échéances électoralistes ou des fêtes nationales ... récupération pour les uns opportunisme pour les autres, le cas "Baaziz" fait toujours débat et rebondit de polémique en polémique, quoi que son coté subversif et auto-dérisoire l'a toujours sauvé ... "Gaa bandia wlad lahram".

Mais en moins subtil et surtout en moins drôle, on assiste ces dernières années à un phénomène musical qui ressemble à un mouvement spéculatif à l'annonce d'une bonne nouvelle, des groupes semi-amateurs "bouleversent" les ondes des radios nationales, de jeunes visages apparaissent sur "l'unique", "ses sœurs" et "ses cousines" du Nilsat , chantant l’Algérie, la Patrie, la révolution d'un air conformiste et d'une harmonie politiquement correcte ... c'est la Deriassa attitude V2.0.

Le phénomène ne s'arrête pas là : Fin 2009, l’Algérie se qualifie au mondial et une autre mode explose, les chants des stades ... ces groupes d'adolescents dont l'expérience musicale se limite à voir une table de classe de CEM en Derbouka, et désormais les expressions Oum Dermane, Baltaguias ou encore Boum Antar Yahia! font partie intégrante de ces chants nationalistes modernes.

Une évolution à la fois sporadique et disproportionnée d'un phénomène qui, certes enrichit le paysage artistique algérien, mais tend souvent à homogénéiser négativement la création musicale populaire; à croire qu'écrire une chanson nationaliste est un passage obligé pour avoir droit à une petite visibilité dans des médias contrôlés par une tutelle qui étatise et politise chaque note et chaque demi ton.
Il y a internet certes, mais avec un taux de pénétration qui frise le ridicule pour un aussi grand pays, ce n'est pas demain que nos artistes pourront se lancer indépendamment du "circuit conventionnel".

Heureusement qu'il y a des exceptions partout et dans tout, et parmi ces artistes, une grande partie possède un talent indéniable et une marge de progression énorme, seulement ... ce nationalisme musicale qui se substitut à la création artistique pure, spontanée et populaire, constitue un énorme frein au développement de la nouvelle scène musicale Algérienne.


Yacine Adel 

samedi 29 septembre 2012

"Renaissance" , Un texte de Wiam Abada





Comme j'ai tellement envie d'un exquis vin rouge de Corse et une cigarette Martiniquaise pourvu que j'ignore mon addiction à toi... Revoler, loin de mes archaïques pensées, ignorer le tas d'actes où je fus hostilement offusquée, dérober de la vie un flambeau de bonheur, moins de mensonges pour moins de malheur.

Ce soir, je deviendrai sourde de ce tumulte grabuge me tourmentant l'esprit, je me détacherai de cette mélancolie, je cesserai de m’oppresser, je ne dépendrai plus de mon chétif passé! Je fus naguère, otage de cette stérile peine amaigrissante et néfaste... Je viens désormais de tout céder et tout abandonner.

Ce soir, j'arracherai cette perruque de tignasse, je me coifferai à la chinoise, et me maquillerai à l'italienne, j'irai promener ma jeunesse sur le boulevard, je me déhancherai de mes talons à l'anglaise devant toutes les morbides créatures m'ayant offensée, je suffoquerai de mes rires essoufflés, toqués et nasaux telle qu'une attardée, je me débarrasserai de mes gants, pourvu que la fraîcheur m’effleure les mains, je violerai l'air de mes coups d’éventail...

Uniquement ce soir et d'ores et déjà, je rentrerai à l'aube baste ivre jusqu'à puer la carogne, je perdrai tout mon contrôle sur toutes les avenues, provoquant de mes regards les étoiles, je m'évaderai, je me sentirai en vie, or que je le ferai, d'ici et d'ailleurs, je deviendrai borgne pourvu que je vois ma victoire, ma gloire ainsi que ma liberté doublée

Ce soir, je sens que je deviendrai Femme!

    Par 
    Wiam ABADA 

mercredi 26 septembre 2012

"Zabana" en route vers les Oscars




C'est désormais officiel,  le film "Zabana" de Said Ould Khelifa sera le porte drapeau national en route pour la 85ème cérémonie des Oscars, aura-t-il la chance d'être sacré meilleur film étranger ?

produit par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturelle (Aarc) et "Laith média" dans le cadre du 50ème anniversaire de l'indépendance nationale, ce long métrage disposait de tout les prérequis d'une production cinématographique " normale " ( quand on connais les difficultés pour produire un film en Algérie ) , ainsi que d'une surmédiatisation digne d'un évènement national.

Et c'est ce que la Commission Algérienne de sélection des films confirme en choisissant "Zabana" comme représentant de l’Algérie lors de la prochaine cérémonie des Oscars, et déjà une consécration  pour le jeune acteur Imad Benchenni qui a incarné le rôle du premier Algérien, militant pour la cause nationale, guillotiné.

Apres la nomination du film "Hors la loi" de Rachid Bouchareb, dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère, "Zabana" aura la lourde tâche de franchir l'étape des candidatures préliminaires, où  70 films seront en lice pour espérer une place parmi les 5 finalistes.

En attendant, le public Algérien pourra découvrir le film dans les salles lors de sa sortie, le 1er novembre prochain ... tout un symbole. 






dimanche 23 septembre 2012

Projection du film "Le Repenti" de Merzak Allouache




Le Ciné Club Chrysalide revient cette saison avec une programmation riche, des séances de projections-débats qui constituent un rendez-vous incontournable pour les cinéphiles et les amateurs du septième art.
Cette semaine, honneur au réalisateur Algérien Merzak Allouache avec la projection du film "Le Repenti", une histoire passionnante survenue dans une période tragique qui a marquée l'histoire de l’Algérie indépendante, le débat s'annonce palpitant.

Synopsis :

Algérie région des hauts plateaux.

Alors que des groupes d'irréductibles islamistes continuent à semer la terreur, Rachid, un jeune jihadiste quitte la montagne et regagne son village. Selon la loi de "pardon et de concorde nationale", il doit se rendre à la police et restituer son arme. Il bénéficie alors d'une amnistie et devient "repenti". Mais la loi ne peut effacer les crimes et pour Rachid s'engage (alors) un voyage sans issue où s'enchevêtrent (se mêlent) la violence, le secret, la manipulation.

Rendez-vous donc, Jeudi 27 Septembre à la salle Cosmos au niveau de Riadh El Fath, Alger. 

vendredi 21 septembre 2012

"Pour l'amour D'Elisabeth!" ... Un texte de Wiam Abada




Pour l'amour D'Elisabeth!
Lettre de déclaration pour elle, 


Hallucinante églantine, retenez vos farouches attirantes pétales, Offrez-moi très chère la faveur de purifier et délicieusement parfumer un esprit qui put l'ivresse d'un vin mal tourné!

privé de vos yeux chère adorable, d'une aphonie qui se réveille sous les altercations de mon cœur, je n'ai guère cessé d'esquisser votre silhouette solennelle de déesse, qui par sa somptuosité, sa maestria et sa magnificence dissipa l'obscurité perçante de mes nuits chargées de pensées factieuses et déplorables...

Chère Élisabeth,

Hier, encore... le geôlier de votre cœur m'avait libéré du cachot où vous m'emprisonniez, m'avait offert l'unique occasion afin de me sauver. je n'avais personne pour me plaidoyer... Pourtant, bien surpris de moi-même, sur les bancs de cette cellule j'avais préféré demeurer et y rester. Or, si l'amour libère autrui, à mon tour, je préfère en être son prisonnier.

Chère radieuse,

j'aurai aimé vous offrir chaque soir un bout de ciel; vous écrire les poèmes lyriques les plus exquis guidés par ces essaims de passions, de désirs, d'émotions transparentes chastes qui vous suivront au nom de ma manie magistrale jusqu'à perdre conscience...

Ainsi, j'avoue! Émeraude vertueuse, je suis hypocondriaque de ma volupté envers vous coulant dans mes veines telles qu’une sève dans les branches de mon existence, ces troubles de lascivité et d'enivrement qui ont décidé que ma présence sans vous sera morose.

Me voici, hostilement assommé de vos regards hardis, doux et timides qui m'ont tant foudroyé, slalomant dans l'espace prenant fuite afin d'éviter les miens.

Or, je confirme! je suis l'attardé sur une plage vierge oubliée criant d'une foie terrible, implorant son seigneur que vous m'appartiendrez jusqu'à l'immoralité!
Venez très chère, voudriez-vous me rejoindre sur mon licorne, galoper sur les entraves ensemble de notre vie?



Par 
Wiam ABADA 













mardi 18 septembre 2012

Le Tango et le Hip-Hop cohabitent sur scène à l'institut français d'Alger





Des tangos traditionnels et contemporains rebondissent sur des créations originales et métissées fusionnant les univers Hip-Hop  et autres rythmes Afro-Latins. 

Collectif de performeurs hors-pair, Los Tipos Del Placard, c'est de la danse, du théâtre, de la musique, du chant, du slam, du beat box, de la vidéo, à la croisée des arts et des genres.

Ce groupe d'UrbanoTango vous offre un ticket pour un voyage inouï, rythmique et audacieux.
Une création débridée et interactive qui invite le spectateur, notamment grâce  à l'intervention de la vidéo , à se regarder le nombril à travers le petit trou de la penderie ..

Vanessa Lextreyt : chorégraphe, danseuse
Leonardo Montecchia : danseur
Hamid El Kabouss : danseur
Gaspar Pocai : musicien
Roland Carbety : musicien
Renaud Dupré : vidéaste

Rendez-vous Jeudi 20 septembre à 19h au niveau de l'institut culturel Français.

Source : http://www.if-algerie.com/

dimanche 16 septembre 2012

Alan Wake, Le jeu vidéo qui donne envi de lire Stephen King






 Alan Wake. Le jeu avait été annoncé sur PC et XBOX360, puis annulé sur PC. Les ventes de la version console auraient été faibles, ce qui conforta les joueurs PC que l'annulation de leur version était une très mauvaise idée.
 Il faut croire qu'ils avaient raison: la version PC a été rentabilisée en deux jours. Qu'en est-il donc du jeu lui-même? 

Alan Wake est un écrivain qui souffre de la page blanche depuis qu'il a tué ; son personnage, il y a deux ans. Il a décidé de prendre des vacances avec sa femme, Alice, dans la petite ville de Bright Falls. 
A peine sont-ils arrivés qu'Alice disparaît, et Alan se réveille deux semaines plus tard, venant d'avoir un accident de voiture, sans se souvenir de ce qui s'est passé. Perdu en pleine forêt, il décide de se diriger vers le bâtiment le plus proche qu'il puisse voir, une station-essence, mais dans la forêt rodent d'étranges créatures.

 Le jeu mise sur son ambiance, très réussie. On a l'impression d'être dans un roman de Stephen King (qui est cité au cours du jeu), avec une petite ville peu à peu envahie par l'horreur. 
Les personnages semblent assez travaillés, chacun a son passé, sa personnalité, qu'on ressent même si ces caractéristiques sont à peine effleurées.

Les combats consistent le plus souvent à utiliser la lampe-torche pour détruire une sorte de bouclier qui protège les ennemis, avant de les abattre aux armes traditionnelles. Nous incarnons un écrivain, pas un soldat: Alan s’essouffle vite. 
Pour ce qui est de l'exploration, le terrain de jeu est artificiellement limité par des montagnes et des falaises. Pas de murs invisibles, et surtout pas de sensation de jeu-couloir grâce aux grands espaces qu'on traverse. 
Aux musiques du jeu s'ajoutent des compositions de groupes divers, dont les Poets of The Fall, qui avaient déjà fait profiter Remedy de leurs talents dans Max Payne 2. Pour ceux qui préfèrent l'ambiance et le scénario à la puissance graphique, jetez-vous dessus!

Rad Spencer

L'institut culturel Italien d'Alger rend hommage au cinéaste Antonioni





 A l'occasion du centenaire de la naissance du réalisateur italien Michelangelo Antonioni, l'institut culturel Italien d'Alger organise un cycle cinématographique dédié à l'oeuvre du cinéaste à travers des projections hebdomadaires qui se tiendront pendant plus d'un mois.

 Les cinéphiles aurons une occasion de voir ou de revoir le talent de ce grand pilier du cinéma , connu pour des  chef-d'œuvre  tels que "l'avventura", "L'eclipse" ou encore  l'excellent "Blow Up" sacré palme d'or du festival de Cannes de 1967.

 Rendez-vous donc  chaque mardi, du 18 septembre au 23 octobre 2012 au niveau de la salle polyvalente de l’institut culturel Italien d'Alger.




samedi 15 septembre 2012

Le vide grenier du livre bientôt à Alger



Une collection de lecture authentique et accessible, un choix de romans contemporains ; ou de vieux livres, des BD et des CD...

Pour les particuliers, les associations et les professionnelles ; troque ou vente de livres….

Une journée pour les amoureux des livres et de la lecture;

Des tables ou des stands pour vous afin que vous puissiez faire profiter une autre personne des livres que vous avez aimés.

Inscription et réservation jusqu’au 1 octobre 2012 en remplissant le bulletin d’inscription .

Il ne sera attribué qu’une table par exposant, le nombre de participant étant limité à 50. Merci de votre compréhension.


Pour plus de détails concernant les réservations, rendez-vous ici 

https://www.facebook.com/events/282006998578569/

mercredi 12 septembre 2012

Un instrument pas comme les autres !




 Pas mal d’entre nous ont déjà essayé de faire de la musique avec un ustensile de cuisine en utilisant simplement une casserole et une cuillère en bois, mais le résultat n’est pas toujours beau à entendre ! Sauf si l’imagination et le talent sont au rendez-vous, ce qui est le cas pour certains, en concevant par exemple un synthétiseur 100% fait maison.
 Pour fabriquer ce synthétiseur, la recette est simple, il suffit juste de la créativité et de la passion, du matériel électronique, des ustensiles du genre des verres, des bols, des poêles ou encore une râpe à fromage et pour finir un jeune compositeur nommé Stephen J.Anderson.
 Et oui incroyable mais vrai ; à l’aide de ces ingrédients ; ce compositeur hors normes est arrivé à produire des sons grâce à un instrument insolite appelé « The Kitchen Music Synthesizer ».
 Qui l’aurait cru, mais au final le résultat de cette invention est assez surprenant. La preuve en vidéo : 



L.Ouissem


mardi 11 septembre 2012

A la découverte de Bboy Ram, Danseur





Bboy Ram de son vrai nom Ramy Khelafi est un jeune danseur algérien de 20 ans qui fait du Break Dance depuis 10 ans déjà, il a commencé la danse tout jeune  et comme tous les Breakeurs il a débuté dans la rue   il a pu forgé son style.

 Au début de sa jeune carrière, Bboy Ram est armé d’une grande motivation qui le pousse à s’entrainer intensivement  jusqu’au jour ou il intègre le groupe "Algério Viking Crew" avec qui il fait ses premier pas sur scène pour des spectacles et des compétitions, et c’est là ou il assiste à son ascension fulgurante  en  remportant de nombreux  prix avec son groupe.

 Quelques  temps plus tard son groupe fera une fusion avec d’autres danseurs ce qui donnera lieu à « DZIRI ONE CREW », le groupe avec qui il est actuellement.

Ramy affirme que la danse lui a permis de vivre des expériences extraordinaires ainsi que  de magnifiques rencontres comme travailler avec de grands chorégraphes étrangers , être champion ou bien être invité à la télé.

 Mais malgré tout ces accomplissements BBoy Ram reste humble et garde les pieds sur terre, il sais pertinemment que tout cela n’est que le commencement car ses ambitions vont encore plus loin  et le chemin qui lui reste à parcourir est encore long.

Le jeune artiste reste serein et il affirme que la danse restera pour lui un  pur plaisir,une passion dans laquelle il se donne à fond sans oublier ses priorités dans la vie .

On vous laisse découvrir le talent de ce jeune prodige à travers cette vidéo :



Si vous voulez en savoir plus sur Bboy Ram et le soutenir, rendez-vous sur sa page Facebook




lundi 10 septembre 2012

"Ce que le jour doit à la nuit" un film qui s'annonce déjà polémique





Adapté du Best-seller éponyme de Yasmina Khadra, le nouveau film d'Aléxande Arcady projeté en avant première à Alger, hérite déjà des critiques faites à  l’ouvrage ... et ce questionnement qui revient toujours : "peut-t-on idéaliser la période coloniale dans une oeuvre artistique ?" 


Accusé d'appartenir à la littérature révisioniste, le best seller de Yasmina Khadra divise les lecteurs algériens. Qu'en est-t-il de cette adaptation cinématographique piloté par le réalisateur français Alexandre Arcady ?, ce même réalisateur qui affirme que " cette terre algérienne a fait de moi l'homme et le cinéaste que je suis "  dans un article paru chez El Watan.

Cette histoire d'amour sur fond de colonisation et de guerre retranscrite sur grand écran, se veut avant tout salvatrice des valeurs humaines contextualisées dans une période de conflit, Arcady affirme vouloir faire un travail tant galvaudé de réconciliation entre les deux peuples, un travail que d'autres verront comme une tentative de blanchimement du passé coloniale français.

La critique algérienne relate tout aussi bien ce contraste, Mouloud Mimoune dans son article paru sur El Watan, nous offre une bonne raison d'apprécier ce long métrage : "Avec Ce que le jour doit à la nuit, le film, comme le roman, marque un moment-clé de cette histoire. Celui au cours duquel l’humain et la sagesse triomphent des partis pris, des simplifications, des rancunes et des fausses gloires". 

Chawki Amari dans un article paru sur le même journal ne partage pas cet engouement, avec un style ironique, l'auteur réduit le film en  : "une belle histoire d’amour entre un Algérien francisé et une Française non algérianisée et brassant une période comprise entre les années 30 et aujourd’hui". 

Qu'en est-t-il du cinéphile Algérien lambda ? qui bien évidemment n'etait pas convié à l'avant première, comment cette production française basée sur une littérature algérienne vas être accueillie par un public algérien qui aura certains aprioris par rapport au sujet ... vision revancharde ? nationalisme ciné-partisan ? ou  plutôt découverte d'une oeuvre réconciliatrice ?

Nous aurons la réponse au lendemain de la sortie officielle dans les salles algériennes prévue pour Octobre 2012.